La Fonderie à Molenbeek

Notre promenade commence à l’Institut des Arts et Métiers, établissement scolaire de la Ville de Bruxelles. Elle nous mène à la Fonderie, rue Ransfort, à Molenbeek Saint Jean.

Elle doit nous familiariser à l’histoire sociale et économique.

Nous devrons traverser le Canal, contempler l’écluse, place du Triangle.

Nous arrivons à La Fonderie. Celle de la Compagnie des Bronzes.

C’est aujourd’hui un musée dédié aux ouvriers et ouvrières, dont Eloi est le saint patron.

La fondation de la compagnie des bronzes date de 1854. C’est en 1862 qu’elle installe une partie de ses ateliers rue Ransfort à Molenbeek. Spécialisée à l’origine dans la fabrication et le placement d’appareils d’éclairage public, elle s’oriente à partir de 1870 vers la fonte d’œuvres d’art et de bronzes monumentaux. Cette dernière activité lui permet d’acquérir une réputation internationale, certaines de ses réalisations se retrouvent dans le monde entier.

De nombreux monuments bruxellois importants sortent de ses ateliers, on lui doit entre autres, la fonte des statues du Petit Sablon, des statues équestres de Léopold II (place du Trône) et d’Albert Ier (Mont des Arts), des portes monumentales du Palais de Justice ou le monument d’Éverard t’Serclaes près de la Grand-Place.

À partir des années 1950, les commandes commencent à se faire rare, la gestion est catastrophique. La compagnie réduit peu à peu ses activités, jusqu’au jour de la dernière coulée en 1977 et la mise en faillite complète deux ans plus tard. Le site est acquis par une brasserie pour être rasé .

Les ouvrières du textile. Les modistes.

“Saint Éloi est généralement considéré comme le saint patron des ouvriers qui se servent d’un marteau, et plus précisément des orfèvres, joailliers, graveurs, forgerons, mécaniciens, chaudronniers, cheminots (en Belgique), horlogers, mineurs, taillandiers, batteurs d’or, doreurs, tisseurs d’or, monnayeurs, serruriers, cloutiers, fourbisseurs, armuriers, balanciers, épingliers, aiguilliers, tireurs de fils de fer, ferblantiers, fondeurs, lampistes, loueurs de voiture, voituriers, cochers, vétérinaires, selliers, bourreliers, maréchaux-ferrants, charrons, carrossiers, charretiers, éperonniers, maquignons, fermiers, laboureurs, valets de ferme, pannetiers, vanniers, bouteillers, mais également du matériel et des militaires logisticiens.” (Wikipédia)

L’évolution de la région. Son urbanisation.

Guido Vanderhulst, né à Kigali (Rwanda) le 29 septembre 1940 et mort à Anderlecht le 15 novembre 2019 est un militant de la protection du patrimoine social et industriel bruxelloisGuido Vanderhulst est issu d’une famille nombreuse catholique. Le père, employé à l’âge de 17 ans au service des postes, est ensuite affecté au Congo à partir de 1936 et achevera sa carrière comme directeur provincial de la poste à Léopoldville.
Guido termine ses études secondaires au collège jésuite Albert Ier (aujourd’hui Boboto) à Léopoldville. La famille quitte le Congo lors de l’Indépendance en 1960. Il obtient une licence en sociologie du travail à l’Université catholique de Louvain et une agrégation de l’enseignement secondaire supérieur.
Il épouse Marie-Noëlle Doutreluigne en 1976. Ensemble, ils font l’acquisition de l’ancien Café des Sports, rue de la Colonne 30, à Molenbeek-Saint-Jean qu’ils baptisent le Café de la Rue ; ce deviendra lieu de réunion, et la base militante de l’action de Guido Vanderhulst dans la défense du quartier populaire du bas Molenbeek. Des concerts y seront régulièrement organisés. Cet immeuble est classé depuis 2007. 

Guido Vanderhulst, sociologue molenbeekois, regroupe quelques habitants du quartier. Ce groupe s’associe des historiens, des architectes et des militants syndicaux pour créer un lieu de valorisation de l’histoire industrielle et sociale de la région bruxelloise en commençant par sauvegarder l’emblématique ancienne fonderie et ses ateliers. L’association de développement de quartier et d’éducation permanente “La Rue” fondée en 1976, lance le Projet fonderie du vieux Molenbeek pour revitaliser les vieux quartiers industriels et obtenir le site pour réaliser le projet d’histoire. Après avoir obtenu du Ministre Philippe Moureaux l’acquisition du site par le ministère de la Culture de la Communauté française en 1982, le groupe constitue l’association sans but lucratif La Fonderie, chargée entre autres de l’aménagement d’un musée de l’histoire sociale et industrielle de la Région de Bruxelles-Capitale.
Outre le musée, la Fonderie a accompli un important travail de récolte et de conservation d’objets et d’outillages, ainsi que de témoignages, documents, photographies et ouvrages relatifs à l’histoire du patrimoine industriel, du logement, du syndicalisme et de l’urbanisation de la ville, accessibles dans son centre de documentation. L’association a joué un rôle important dans la préservation du site de Tour et Taxis.

Expert du patrimoine industriel, il est l’initiateur de La Fonderie, musée bruxellois de l’industrie et du travail. Membre de la Commission royale des Monuments et des Sites (CRMS), dont il a assuré la présidence, il est aussi un fondateur du Conseil Bruxellois des Musées (a.s.b.l. Brussels Museums). Il fut à la base de la sauvegarde de la Tour à Plomb (Bruxelles), du site de Tour et Taxis5, du Familistère et du site Godin (Laeken), des bâtiments subsistants de la brasserie Willemans-Ceuppens (Forest), de la meunerie Moulart (Anderlecht)6, de la brasserie Atlas (Anderlecht), etc.
1978-2008, président de l’asbl La Rue
1983-2006, initiateur, conservateur et directeur de La Fonderie, musée bruxellois des industries et du travail7.
1989-2011, membre de la Commission royale des Monuments et des Sites ; président de cette commission de juin 2008 à janvier 2011.
1995-2012, fondateur et président du Conseil Bruxellois des Musées.
2007-2019, vice-président Bruxelles de l’asbl Patrimoine industriel Wallonie-Bruxelles
2008, fondateur et président de l’asbl BruxellesFabriques / Brusselfabriek vzw
Membre du conseil d’administration de l’International Committee for the Conservation of the Industrial Heritage ; fondateur et past president de sa section belge.
Administrateur de la Société du logement de la Région de Bruxelles-Capitale. (Wikipédia)

Vélo de livreur.

La mécanisation…

(Wissembourg est aussi éloigné à vol d’oiseau de Kaliningrad en Russie que de Hendaye dans les Pyrénées-Atlantiques, soit 987 km.)

Cela s’appele une combinée, 3 fonctions au moins, une dégaichissseuse, sur le haut du plateau, en-dessous du plateau un espace où on faisait passé les longeraux pour les réduire d’épaisseur (la raboteuse. Sur le petit plateau annexe on plaçait la scie circulaire, parfois on remplaçait la scie par un tour de toupie. Le couteau de toupie était souvent conçu artisanalement dans un morçeau de barre de fer, on le concevait suivant le dessin de la moulure qu’on voulait. C’était hyper dangereux, car il fallait bien fixé le couteau dans la fente du tour (je me souviens plus de nom), s’il n’était pas bien fixé, quand la toupie tournait il pouvait filer comme un poignard, et attention les dégâts. C’était ultra dangereux la toupie, même si elle avait un guide à ses côtés. Je pense que cette machine ne comporte pas une tenoneuse qui accompagnait les machines plus récentes. (Guy de Clercq)

Les modes de transport (un tram, jouet)

Vêtements et bières

Pour tenter non seulement de sauvegarder ce patrimoine, mais aussi de le faire connaître auprès du grand public, des activistes et historiens créent une asbl. La Fonderie nait officiellement en 1983. Elle souhaite non seulement étudier le passé industriel de Bruxelles, mais d’être également un acteur de redynamisation sociale grâce à une meilleure connaissance du passé commun. L’histoire action est au cœur de ce projet coordonné par Guido Vanderhulst (1940-2019).
En 1986, la Communauté française achète le site de l’ancienne Compagnie des Bronzes et permet à La Fonderie de s’y installer. Cette usine, abandonnée depuis 1977, est en effet exemplative de l’âge d’or de l’industrie bruxelloise et doit devenir un lieu dédié à l’histoire industrielle. Elle est située à Molenbeek, au cœur de ce qu’on appelait jadis le “Petit Manchester”.
La Fonderie a constitué au cours des décennies une impressionnante collection d’objets et de machines industrielles et a rassemblé archives et témoignages oraux. Ses missions se sont diversifiées avec un musée, des activités éducatives, des visites guidées urbaines, un centre de documentation ou encore avec ses outils et projets d’éducation permanente. 

Horaires du musée

Lundi : fermé
Mardi au Dimanche : 10h à 17h

Horaires de la guinguette 

Lundi : fermé
mardi et mercredi :12h à 20h
jeudi au samedi : 12h à 00h
dimanche : 12h à 22h

Fériés

Pâques, Noël, Jour de l’an : Fermé

21 juillet (fête nationale), Assomption, Toussaint, 11 Novembre (armistice) : Ouvert

Tarifs 
Entrée au musée

Prix plein : 8 euros
Senior (65+), étudiant, demandeur d’emploi : 5 euros
Article 27 : 1,25 euros
Enfant (-12 ans) et Museum Pass : gratuit Accès
27 rue ransfort, 1080 Molenbeek-Saint-Jean
Voiture : parking sous-terrain Brunfaut, rue Brunfaut
Metro : station Comte de Flandre
Tram : ligne 51 arrêt Porte de Flandre, ligne 82 arrêt Triangle
Bus : ligne 89 arrêt Triangle

D’après Wikipédia notamment.

photos : @jplegrandbxl

DEVENERATION, Galerie Nathalie Auzépy

Nathalie Auzépy est l’arrière-petite-fille d’Adolphe Alphandarchitecte paysagiste du baron Haussmann. Ses parents sont Michèle Auzépy, pianiste et compositrice et Jean-Paul Sassy (1915-1992), metteur en scène de théâtre et de télévision. Diplômée de l’Ecole Camondo, Nathalie Auzépy crée des oeuvres uniques pour des galeries et travaille pour Guerlain, Lancel, Kenzo, Hermès. Elle a travaillé avec un chaman afin de mieux appréhender les forces et les émanations qu’elle ressent.

Centaure …

Nous mettons à l’honneur pour cette seconde exposition : 11 artistes, peintres, plasticiens, sculpteurs reconnus et émergents qui chacun avec leur regard explorent les paradoxes de notre génération. Entre vénération de la beauté organique et académique, et l’expression désinhibée de ces notions, pouvoir, archétypes, résilience.”

Nathalie Auzépy, Emilie Prouzet, Alicjah Libowicka, Laurent Dauptain, Claire Jonckeere, Sabina Borhan, Frederic Vangeebergen, Udo’s’Fab, Hypnotibus, Nadia Zouari, Djizeusss

“Deveneration” est bien plus qu’une simple exposition. C’est une expérience sensorielle qui ébranlera vos perceptions et stimulera votre pensée critique. Sous la direction éclairée d’artistes audacieux, sont mis en question les icônes et les symboles qui régissent notre société. En explorant le concept de dévénération, les artistes qu’Utopie Culture(L) vous présente ont transcendé les limites des “Traditions” pour provoquer la rupture, la controverse et l’ouverture des consciences. Les notions de sacré, de pouvoir et la vénération… qui y sont associées sont disséquées avec habileté intellectuelle et virtuosité esthétique pour questionner nos archétypes :

– Des peintures d’une audace radicale qui défient les conventions picturales aux autoportraits, photos, figures humaines déformées et fragmentées, évoquant ainsi la fragilité de notre relation avec les idoles et les idées préconçues.

– Des sculptures connectées qui repoussent les frontières de la perception, du lien et du symbolique.

Feuille de ville “Paris”, mars 2015. Erable, hêtre, hêtre quartier, noyer, redgun, 1m x 45 cm. Nathalie Auzépy, ©DR

Chaque œuvre exposée dans “Deveneration” est le fruit d’une exploration profonde de la nature humaine et des structures de pouvoir qui régissent notre monde. Les artistes ne se contentent pas de remettre en question l’autorité, mais ils incitent également le spectateur à se questionner sur ses propres croyances et à envisager de nouveaux paradigmes.

Etienne Udo Roosen vous accueille et vous guide à la Galerie Nathalie Auzépy , rue des Fabriques 12 à Bruxelles.

Alicja Hlibowicka.

” Nathalie Auzépy est plurielle : Manageuse stratégique, directrice de création, artiste plasticienne, designer d’espace, coach entrepreneuriale et énergéticienne… Sa distinctivité et sa puissance réside dans son une approche stratégique et créative polymorphe : transversale, phygitale, innovante, intuitive et analytique corrélée qui font d’elle une personne à part. Rares sont ceux qui arrivent ainsi à convoquer sens, création, lien, stratégie et créativité. “ (1)

Centaure … par Nathalie Auzépy… dans un ancien garage.

” Rares sont ceux qui arrivent à convoquer sens, création, lien, stratégie et créativité innovante. Nathalie a cette créativité plurielle : stratégique, transversale, immédiate, synthétique et détaillée, intuitive et analytique corrélée qui font d’elle une personne à part. “

L’Arbre à l’être, réalisé en métal époxy blanc, est un poème en mouvement et une architecture littéraire. Des lettres suspendues aux branches, provenant d’un poème de Louis Aragon sur Paris, se balancent au vent , “Totem”… Féminisme / humanisme et diversité, Intérêt général et accessibilité, Conscience publique et solidarité, Valorisation sociale et humaine, Pluri-culturalité et transversalité, Donner l’exemple. (site de Nathalie Auzépy)

Nathalie Auzépy occupe un ancien garage rue des Fabriques à Bruxelles. 
“Filiation… 1/4 russe, 1/4 Kabyle, 1/8 italienne, 1/8ème Hollandaise et le reste français, de façon génétique Nathalie porte les elle la multiplicité et la multiculturalité.
Son arrière-arrière-grand-père, Adolphe Alphand, architecte paysagiste du baron Haussmann ; Sa mère, Michèle Auzépy, pianiste compositeur et muse de Boris Vian; Son père, Jean Paul Sassi, metteur en scène de théâtre et de télévision, ont exercé un rôle important dans sa formation et lui ont transmis puissance, sensibilité et sens de la construction.”

Alicja Hlibowicka.

et Djizeusss… Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours détourné des objets pour les placer là où on ne s’y attend pas, pour les modifier et leur donner une autre vie. Alors quand j’ai trouvé un vieux buste de Jésus tout poussiéreux au détour d’une brocante, j’ai pensé immédiatement : “Toi, gamin, je vais te repeindre !”. C’est là qu’est né “Djizeusss and Monsters”.
Avec le temps, j’ai perfectionné mes détournements, enlevant ou ajoutant de la matière, utilisant peinture acrylique, marqueur, plâtre, terre à modeler, mais aussi des limes, perceuses, ponceuses, …Tout est bon pour déguiser le petit Jésus en personnages de la culture “pop” !
On peut y voir simplement de la provocation. On peut aussi choisir de chercher un brin plus loin : on trouvera certainement une énorme dose d’humour et mon regard sur une société judéo-chrétienne en mal, elle aussi, de rafraîchissement.

Marie@

Nadia Zouari was born in Paris, France. She lives and works in Tunis. Despite an engineering background she always had an artistic sensitivity. She took contemporary art class in Ecole des Beaux Arts de Paris, she also took sculpture and drawing classes. She writes articles in differents art newspapers and organised in may 2014 the Salon d’Automne International. She was curator of multiple international exhibitions ( Association des Artistes Plasticiens Sans Frontières in Centre National des Arts Vivants, Musée de la Ville de Tunis). She works actively within cultural orgnisations in Tunisia. In 2011 and 2012, she was member of the Tunisian Governemnt Buying commission of artworks.

Membre de l’Union des Artistes Plasticiens Tunisiens.- UAPT
Membre de la Commission d’Achat des arts plastiques du Ministère de la Culture en 2011 et 2012
Vice présidente du Forum des Artistes Plasticiens de Mahdia – FAPM – 2006 – 2012
Membre de l’Association des Artistes Plasticiens sans Frontières 2010 – 2014
Membre de l’Association Internationale des Arts Plastiques – UNESCO depuis 1995.
Membre de la Commission d’Achat du Ministère de la Culture 2011 – 2012

Peindre n’est pas un raisonnement de l’esprit ou de l’intellect. C’est un geste que l’on porte en soi… “Je peins et dessine depuis toujours, des croquis aux esquisses que l’on peut griffonner au téléphone à la plus grande toile, de l’enfant qui disparaît au coin de la rue à l’événement qui bouleverse une région de la planète, de la plus petite bestiole à l’univers…Je peins mon propre tiraillement entre le rêve et la réalité. Je peins des perceptions, des impressions de la vie. Ce qui m’importe avant tout, c’est la spontanéité, la couleur, la projection de ma vision du monde et non pour autant un autoportrait. La couleur, c’est l’accent de vie, une brûlure, surtout si on reconnaît qu’elle exprime d’abord l’émotion.
Je ne peins pas ce que je vois mais ce qui est en moi. Je peins toujours pour l’amour de créer la forme, la couleur, la lumière. Je n’aime pas peindre pour répéter…

Nadia Zouari

Totem (en vitrine), par Nathalie Auzépy

Hypnotibus

Présentation par l’artiste à Carte de Visite, Bruxelles aussi : Sabina Alexandra Chiscop est née le 1984, en Roumanie. Elle a commencé à étudier la peinture à l’âge de 11 ans et quelques années plus tard elle a suivi les cours du lycée d’art et de l’université d’arts – la section peinture. Sabina est en possession d’un master en arts plastiques. Depuis 2010, Sabina habite à Bruxelles. Participation aux éditions 2017, 2018, 2020

Sabina Borhan… A étudié à George Enescu National University of Arts, Colegiul de Arta “Ciprian Porumbescu” Suceava

Habite à Bruxelles

Concursuri si premii

– februarie- iunie 2006 bursa de studiu Socrates-Erasmus, Murcia, Spania

– 27 decembrie 2005 – premiul III sectiunea pictura, Concursul International Ion Irimescu

– apriliei 2003- mentiune la Olimpiada de Istoria Artei in cadrul Olimpiadelor Nationale de Arte Vizuale si Istoria Artei, Bistrita

– 20-29 august 2002, participare 

la tabara de creatie, „Structura-Traditie-Spatiu”, Sibiu

– 17-22 iunie 2002 – mentiune la Olimpiada de Istoria Artei in cadrul Olimpiadelor Nationale de Arte Vizuale si Istoria Artei, Miercurea Ciuc

– iunie 2001, participare la Olimpiada de Istoria Artei, in cadrul Olimpiadelor Nationale de Arte Vizuale si Istoria Artei, Pitești

DEVENERATION, Galerie Nathalie Auzépy… ” Lieu et atelier polyvalent éco-féministe, le Studio Nathalie Auzepy s’installe proche de l’hypercentre en 2018 dans le quartier Anneessens au numéro 12 de la rue des Fabriques. Célèbre dès le début du XIX siècle pour sa concentration d’entrepôts de bière, la transformation s’opère en bâtiments industriels plus variés et en logements ouvriers au XX siècle avant de devenir début du XXI siècle le nouveau quartier dynamique en pleine gentrification avec sa peinture murale de Bob de Moor.

Emilie Prouzet

Claire Jonckheere : “J’ai l’immence honneur et privilège d’exposer “la dame de fer” pour la toute première fois à la galerie Nathalie Auzépy

Céramiste à la base, Frédéric Vangeebergen (Mouscron, 1961) a étudié la sculpture à l’Académie des Beaux-arts de Courtrai sous la houlette de Joris van der Mijnsbrugge, un des meilleurs élèves de Pierre Caille. Acquis à un monde traduit tout en formes géométriques, Frédéric Vangeebergen a très vite cherché à restituer ses ailleurs en trois dimensions sur des toiles et des feuilles de dessin. S’il est issu d’une famille d’artistes (son père, Marcel Vangeebergen, était céramiste d’art, sa mère, Yvonne Guermonprez, est une peintre-pastelliste de renom et son frère Sébastien Vangeebergen, est violoniste professionnel), Frédéric Vangeebergen a hérité des qualités de chacun de ses membres pour, avec ses propres influences esthétiques, créer des ailleurs des plus virtuoses. La musicalité de ses perspectives en cascades évoque tout à la fois les lignes pures et novatrices de Frank Lloyd Wright l’historicisme contemporain de Louis I.Kahn et les univers oniriques des surréal-symbolistes. Sa palette sourde, bien que se gorgeant depuis peu de déliquescences lyriques, réfère à cette période fondamentale du cubisme qu’est sa phase analytique, lorsque Georges Braque et Pablo Picasso cherchaient à refaire le monde en y incluant toutes ses composantes, des acquis théoriques de la Renaissance aux héritages des arts premiers, en passant par la science des glacis si chère aux tenants du classicisme.

Texte de Olivier Clynekemaille pour le Musée des Beaux-Arts de Mouscron (09.2008)   

” Laurent Dauptain est né en 1961 à Paris, il est titulaire du diplôme de l’Ecole des Beaux-Arts de Paris (1981) de l’Ecole des Arts décoratifs de Paris (1983) et d’une maîtrise d’Esthétique (1984).

Autoportraits, portraits, paysages, paysages industriels, paysages urbains, marines et natures mortes sont les thèmes abordés par Laurent Dauptain à travers les techniques du dessin ,de la peinture et de la photographie. Mais c’ est sans doute la pratique acharnée et prolifique de l’ autoportrait depuis plus de de trente-cinq ans qui fait la particularité de sa démarche. “

https://www.laurent-dauptain.com …

Plus connu pour sa très importante série d’autoportraits, Laurent Dauptain aborde le portrait et le paysage urbain mettant souvent en scène des vues de New York. Laurent Dauptain peint aussi des marines et des natures mortes et il est l’auteur de photos d’atelier originales.

Self-portraits, portraits of others, landscapes of urban-industrial environments, seascapes. These are the main themes of Laurent Dauptain, which he treats through his mastery of multiple techniques of drawing, painting and photography.

En permanence, galerie Claudine Legrand/Paris – Galerie Hugo/New York – Galerie Art du Temps/Drôme – Galerie Art du Temps/Arlon, Belgique – Galerie Patricia Oranin/Pont l’Abbé – Galerie Sens Intérieur/Port Cogolin

Galerie Nathalie Auzépy , rue des Fabriques 12 à Bruxelles. Laurent Dauptain.

BLUE MADONNA

4400,00 € TTC

Photographie sur la condition féminine d’un point de vue économique, spirituel, politique, social. Women empowerment. Impression mate sur dibond.

7 en stock

Le travail de Nathalie Auzépy fait réfléchir sur des sujets importants comme l’écologie ou la condition de la femme tout en poésie et toujours avec une créativité innovante. A travers son art, elle souhaite créer des liens. Elle utilise aussi bien des techniques ancestrales que des innovations technologiques pour arriver au résultat souhaité.

« En multipliant les médias comme les points d’ancrage, je tente de montrer aux spectateurs un univers, un monde dans lequel il plonge, comme happé par lʼaura qui sʼen dégage. » explique-t-elle. (Fifty & Me)

Nathalie Auzépy : BRUSSELS
+33 6 08 45 58 96
studioauzepy@gmail.com
Rue des Fabriques, 12, Brussels 

Une belle “installation” par Nathalie Auzépy :

“Du dessin à la sculpture en passant par l’architecture, la vidéo, le son ou la performance, ma démarche s’inscrit dans une quête de sens, de recréation de vivant et de lien, l’humain est placé de façon expérientielle afin de permettre une métamorphose de son regard.

En multipliant les médias et les collaborations comme points d’ancrage, je tente de montrer aux spectateurs un univers, un monde dans lequel ils plongent, comme happés par l’aura qui s’en dégage.

L’art doit se désacraliser, permettre d’être vécu, touché, manipulé, transformé par celui qui est en connexion avec lui. En ce sens j’aime créer des oeuvres collaboratives, qui placent l’individu au centre d’une expérience unique.

L’art est pour moi un engagement sur les sujets qui m’animent : les structures, les langages, la nature, l’humain, nos racines, le passé, le futur, l’instant, le tout, le rien, l’infiniment petit et grand, l’espace et le temps, la perception, l’absolu, l’amour.

J’ai la particularité de voir tout en espace, voir la connexion entre toutes choses vivantes de ce monde. Par mes oeuvres j’essaie de les relier et de montrer qu’elles peuvent vivre en harmonie. C’est aussi pourquoi j’ai choisi de faire également des études d’architecture. 

Engagée dans la lutte pour la protection de l’humain et de la nature, j’investis également plusieurs causes humaines qui me touchent particulièrement, la position de la femme dans la société, celle des enfants et adultes en souffrance, l’autisme, tant sur un plan physique, que social, spirituel ou de droit.

Dans mon travail de création, je cherche à illustrer une dialectique millénaire, unissant création, humanité, féminité et douceur. Tantôt sauvage, tantôt fragile, l’émotion et la relation à l’autre, omniprésente dans mes oeuvres, est célébrée.

A ce jour, se considérer dans sa seule unicité est à mon sens rétrograde, chacun tant par la nature de l’univers constamment relié à l’autre et à son environnement.

L’art se doit de générer non pas de la distance mais une proximité et une mixité vivante qui se renouvèle sans cesse. Faire le choix de partager avec l’autre un acte créatif, m’apparait être une intention de changement, un manifeste indispensable aujourd’hui pour faire évoluer les consciences sur l’universalité de la création et de l’égo.

En effet, fort est de constater que le créateur quel qu’il soit, est habité par son propre ressenti et aspire à laisser une trace égotypale par sa création. C’est en cela qu’une oeuvre participative est intéressante car elle fait à la fois évoluer la conscience personnelle mais aussi celle des autres comme un modèle de vie future exponentielle.

Mon travail d’artiste participe à distiller, avec humilité, des messages positifs, optimistes et porteurs d’espoir. La douceur, la poésie et le symbolisme sont mes fondamentaux, dans cette époque de transition si dense et sensible qui est la nôtre. Je vois la création comme un acte d’amour, aimer seul n’a aucun sens. La nature 

La nature évidemment dans son immensité.

L’âme.

La vie.” 

” Notamment réputée pour ses expositions à travers le monde et pour avoir réalisé des sculptures pour les plus grandes marques de haute couture comme Chanel ou Hermès, l’artiste plasticienne s’empare de Bruxelles depuis la rentrée 2018. Après avoir inauguré plusieurs de ses ouvres sous la thématique « Les Feuilles de Ville » dans la capitale, c’est dans le quartier Dansaert qu’elle a décidé d’ouvrir son espace galerie. Elle y présente jusqu’en février son exposition intitulée « SENSES » dans laquelle sont exposées toutes les formes de ses créations artistiques : dessin, photographie et même sculptures sonores.” (Marie Claire)

(1) Maison.com : Pourquoi avez-vous choisi le métier de designer architecte d’intérieur ?

Nathalie Auzépy : Après avoir hésité entre les professions de styliste et d’architecte, c’est le métier qui m’a choisie. Entre les notions d’espace et d’architecture intérieure, j’ai choisi de partir de l’architecture du corps, véritable lien entre l’humain et l’espace. Trois bulles entourent le corps : la première est d’abord celle de la peau, puis celle du vêtement, la seconde est l’espace protecteur autour du corps dont la taille est propre à chacun et la troisième est l’espace de vie au sens plus large qui devient tour à tour architecture, immeuble, quartier puis ville sans oublier la nature évidemment qui est un espace à part entière. Ma vision de l’architecture étant donc de partir de l’humain pour aller vers l’espace et non l’inverse.

Maison.com : Quelles sont les étapes pour donner naissance à vos projets ?

N.A. : Tout nouveau projet débute par le brief du client. Il faut donc une vraie dose de psychologie et d’intuition pour sentir, comprendre tout ce qu’il oublie de dire et/ou ce qu’il ne veut pas dire puis formaliser. Lorsque nous travaillons pour une marque, nous partons d’une étude de marché pour la comprendre en termes de positionnement, parts de marchés, valeurs, discours de marque, forum qualitatif de retour client… Le mieux est de démarrer d’un brief à la fois créatif et marketing et de s’adosser à la plateforme de la marque pour en connaître les fondements et ses différenciations pour cerner son unicité afin que la nouvelle prise de parole soit légitime et distinctive.

Ensuite, passage obligé, nous faisons un benchmarking sur toutes les tendances du moment dans tous les domaines en incluant la mode, l’art, la musique, le quotidien… cela nous permet de redéfinir le territoire de la marque avec des mots clés et aboutir ainsi au concept. Nous pouvons alors proposer au client trois approches : une première exactement dans ses cordes, une deuxième légèrement en arrière pour le rassurer sur notre compréhension de la marque et une troisième nettement plus projective pour que la marque ose prendre des risques.

Enfin, nous formalisons le projet sous forme d’images 3D, de dessins réalisés à la main et souvent de maquettes très parlantes car nous avons un atelier à l’agence.

Maison.com : Avez-vous des matériaux favoris ?

N.A. : Personnellement, je me suis éloignée des matériaux composites utilisés seuls. J’utilise le bois, la pierre, le métal, mais j’aime avant tout les décalages pour que les matières soient en opposition. Silicone et verre par exemple, tout deux transparents mais opposés à la fois tactilement et visuellement. J’associe aussi volontiers un matériau très bon marché comme le bois brut à un matériau luxueux tel l’argent massif. Tout sauf le total look !

Maison.com : Les savoir-faire des fabricants et artisans influencent-ils votre travail ?

N.A. : Lors d’un projet nouveau, une véritable discussion s’instaure avec le fabricant ; notez aussi que certaines solutions techniques influencent aussi la mise en œuvre et c’est le devoir du designer de s’y plier avec audace. A contrario, certains savoir-faire permettent de créer. L’échange est primordial et nous travaillons avec le client et avec le fabricant. Nous sommes nous mêmes fabricants, puisque depuis peu nous avons un atelier à l’agence ou certaines créations sont entièrement faites à la main dans un esprit artisanal et purement artistique. Sinon, nous privilégions en très grande partie une fabrication française de toutes nos réalisations.

Maison.com : Quels sont vos éditeurs et clients ?

N.A. : Mes meubles, luminaires et objets sont principalement édités chez NADS Editions mais aussi chez Vert Baudet… Mais je serais très heureuse d’être éditée par d’autres éditeurs! Sinon, l’agence travaille régulièrement pour André, Guerlain, Petit Bateau, Célio, Nike …

Maison.com : Votre actualité ?

N.A. : Depuis 5 ans, nous avons en charge tous les lancements produits de Guerlain et notamment les vitrines et les scénographies. Afin de faire rêver le grand public, nous créons des décors oniriques faits de gouttes de verres soufflées à la bouche, de perles brodées, découpes de métal évoquant des roches, fleurs en papiers XXL bordées de Leds, cuir découpé… pour leurs 8 boutiques parisiennes.

Pour Petit Bateau et Célio, nous développons toute l’animation points de vente, de la PLV en passant par les vitrines et la mécanique commerciale retail pour leurs 230 magasins. Côté nouveautés, nous allons travailler pour Puiforcat dans le luxe et développer un nouveau concept de point de vente avec Ferrero qui sortira courant 2011.

Maison.com : Quel est l’objet que vous auriez aimé avoir créé ?

N.A. : Depuis toujours, je suis amoureuse des Eames, de leur justesse créative et plus particulièrement du Lounge Chair et du portemanteau pour leur simplicité et leur façon insolente de traverser le temps sans prendre une ride. Il s’agit en outre de créations totalement transversales qui s’intègrent avec la même élégance fonctionnelle dans un univers moderne ou classique, d’adulte ou d’enfant, en remplissant parfaitement leur fonction.

Maison.com : Un rêve, une envie ?

N.A. : Je suis en train de développer le département design sonore de l’agence et pourquoi ne pas composer car la musique est elle aussi un espace. Sinon, j’adorerais m’occuper de concevoir un hôtel restaurant à taille humaine avec toutes ses fonctionnalités de A à Z: design, mobilier, espace enfants, musique, carte… et même un réseau interne pour intégrer les résidents sous forme de communauté éphémère.

Je suis également en train de développer davantage le pôle communication (claims, wording, shooting photo…) et la stratégie qui peuvent être à la fois synthétique et artistique.
Enfin, j’aimerais redessiner du mobilier pour enfants.

Maison.com : Votre parcours en quelques dates ?

N.A. : Après 3 années passées à Camondo, j’ai suivi les cours de l’ESAT en architecture intérieure. Depuis je suis indépendante. En premier lieu, j’ai créé des pièces uniques de mobilier en bois et métal pour des galeries d’art, puis j’ai monté N.U. avec une boutique dans le Marais où je distribuais mes propres produits associés à d’autres coups de cœur. Puis en 2003, j’ai monté NADS, une agence de design global 360°qui intègre tous les outils de communication de la marque sur les points de vente.

Site marchand : http://www.design4.fr
Site luminaires :www.nadsedition.fr

http://www.n-udesign.com

L’agence : http://www.nads.fr

Dansaert !

Le centre ville est pavoisé pour la fête nationale, le 21 juillet … Bruxelles, dans l’enceinte, le pentagone, comprend deux niveaux : la ville haute et la ville basse, bordée par le canal à l’ouest, que je vous propose de parcourir, le long de la rue Dansaert.

Un ancien garage, rue des fabriques, abrite la galerie ouverte par Nathalie Auzépy. C’est le but de la promenade, un autre article y sera consacré.

La Porte de Ninove et l’auberge In ‘t Spinnekopke se situent aux deux extrémités de la rue des fabriques.

Prochain épisode : …

… Un ancien garage, rue des fabriques, abrite la galerie ouverte par Nathalie Auzépy.

“Vaste complexe réunissant immeubles à appartements et espaces commerciaux et industriels, connu sous le nom « Les Anciennes Usines Émile Goeyens». Élevé sur les plans de l’architecte P. Hamesse en 1909, comme l’indique une pierre en façade, il occupe la totalité de l’îlot délimité par la place du Jardin aux Fleurs, les rues du Rempart des Moines, des Fabriques et Notre-Dame du Sommeil. Plan rectangulaire coudé du côté Nord Contraste entre les façades des maisons à l’Est et au Sud, cimentées sur soubassement en pierre bleue, et les façades en briques de l’usine à l’Ouest et au Nord Utilisation abondante de la fonte, notamment pour les linteaux, les balustrades et les consoles.
Donnant sur la place et la rue des Fabriques, cinq et six niveaux d’appartements couverts d’une toiture mansardée combinée à une toiture plate. Rez-de-chaussée commercial ouvert de larges vitrines sous poutrelles en I ; à droite, étroite travée d’accès couronnée par un larmier courbe. Rythme vertical et asymétrique des façades d’inspiration Art Nouveau rendu par la surélévation de certaines travées, par un double étagement d’oriels en bois et par le ressaut des trumeaux. Larges baies rectangulaires ou surbaissées, de trois et quatre jours. Corniche interrompue par les ressauts des trumeaux montant de fond. Donnant sur les autres rues, bâtiments industriels, initialement destinés à la fabrication de miroirs, de vitraux, de cadres; actuellement entrepôts. Quatre niveaux sous toiture mansardée. Ordonnance régulière et rythme uniforme rendu par des ressauts; larges baies surbaissées pour les trois premier niveaux, rectangulaires au niveau supérieur. Cheminée d’usine tronquée à l’angle Nord-Ouest.” (INVENTAIRE)

Tour à plomb, rue de l’abattoir, 24

et rue de Flandres

Tour à plomb, rue de l’abattoir, 24 . ” À l’intérieur de l’ilôt, important complexe industriel déjà établi à cet endroit pour la fabrication du plomb en 1832, dans un bâtiment peut-être occupé précédemment par une poudrière; à partir de 1870-1873, propriété de la société «Pelgrims et Bombeeck», fusionnée dans les années 1930 avec les «Fabriques d’Overpelt-Lommel et Corphalie» devenues plus tard «Métallurgie Hobocken-Overpelt». Occupé par une école communale depuis 1975. Fonderie et atelier. Remontant probablement au début du XIXe siècle, bâtiment en briques de plan rectangulaire, comptant deux niveaux et demi et trois travées en façade, neuf latéralement; bâtière de tuiles à croupe. Rez-de-chaussée ajouré de hautes ouvertures cintrées; à l’étage, baies légèrement échancrées; au demi-niveau, fenêtres rectangulaires; partiellement conservés, châssis de bois à petites divisions. Façade nord aujourd’hui enduite et peinte; ajout de deux lucarnes passantes monte-charge aux première et sixième travées en façade ouest. Espace intérieur, aujourd’hui divisé dans le sens de la longueur, rythmé par des colonnes en fonte soutenant plancher et charpente en chêne. Belle caves voûtées.”

” Tour à plomb, du type «shot-tower», édifiée en 1898 pour la fabrication du plomb de chasse de la firme « Pelgrims et Bombeeck» et en activité jusqu’en 1961-1962. Ultime exemplaire en Belgique et un des derniers en Europe occidentale, elle utilisait un procédé de fabrication découvert en Angleterre vers 1750 et encore en usage aujourd’hui. En haut de la tour, le plomb mélangé à du sulfite d’arsenic était amené à son point de fusion dans une chaudière dont le fond était percé de petits trous. Filtré au travers d’une couche d’oxyde de plomb, le métal liquide tombait en gouttes, jusqu’au bas de la tour, dans un réservoir d’eau additionnée de sulfite de sodium; un refroidissement important et la mise en forme se produisaient pendant la chute dans la cheminée dont la hauteur dépendait du calibrage désiré. Triés ensuite au moyen d’un plateau de calibrage et d’une table de tri, les plombs étaient finalement polis et enrobés de graphite dans une centrifugeuse.

Sur le modèle des cheminées d’usine, construction en briques mécaniques composée d’un fût tronconique de 46m de haut, 4,7m de diamètre à la base, 3,10m au sommet, autrefois couronnée, comme le montre le projet, d’une lanterne et d’un dôme sous une girouette probablement en métal. Sur une dalle de fondation en béton et un niveau de soubassement enterré, élévation constituée de dix registres de même hauteur, formant intérieurement retraits successifs auxquels s’accroche l’escalier métallique hélicoïdal accessible par une porte cintrée. Assurant l’éclairage et la ventilation des huit premiers registres, jours en forme de meurtrières, disposés en quinconce. Deux registres supérieurs renforcés par des anneaux de briques traités décorativement et ajourés, l’un de quatre oculi entourés d’un double pourtour de briques concentriques, l’autre de quatre baies cintrées bordées de trois arcs de décharge. À l’intérieur, escalier et installations en majeure partie conservés.” (INVENTAIRE)

Rue des Chartreux

Rue Vandenbranden

Rue de Senne, maison des journalistes

Yvonne Jospa, née Hava Groisman, est née à Păpăuţi, près de Rezina, en Bessarabie, le 3 février 1910 et est décédée à Bruxelles, le 20 janvier 2000. En septembre 1942, elle fondera, avec son mari, Hertz Jospa, le Comité de Défense des Juifs, qui sauvera plus de 3000 enfants juifs de la déportation et de la mort. Yvonne Jaspar était son pseudonyme pour la résistance belge.

Née dans une famille bessarabe juive aisée, elle est tout d’abord inscrite au Gymnase de Chişinău (aujourd’hui Moldavie). Arrivée en Belgique avec l’intention d’étudier la philosophie et les lettres à l’Université de Liège, elle optera finalement pour la carrière de travailleuse sociale à l’Ecole centrale de service social, dirigée alors par Marie Mulle, après des études en sociologie.

En 1933, elle épouse Hertz Jospa. Ils devinrent tous deux des militants, tout d’abord au sein du Parti communiste de Belgique, puis en 1936 au sein de la Ligue contre le racisme et l’antisémitisme aile belge de la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme. Elle prit part à l’hébergement d’enfants réfugiés à la suite de la guerre civile espagnole et contribua à l’organisation de filières secrètes pour faire rallier l’Espagne aux volontaires belges des brigades internationales.

En septembre 1942, ils fondent l’association secrète du Comité de défense des Juifs qui sauvera de la déportation des milliers d’enfants juifs.

Son mari, Hertz Jospa, fut arrêté en juin 1943 et fut détenu au fort de Breendonk puis déporté au camp de concentration de Buchenwald en mai 1944. Elle pensa ne plus jamais le revoir mais il survécut à sa captivité et, libéré par les troupes américaines, rentra au pays le 8 mai 1945.

En 1964, elle cofonde l’Union des Anciens Résistants Juifs de Belgique dont elle assurera la présidence d’honneur jusqu’à sa mort. Elle sera également l’une des fondatrices de l’aile belge du Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples fondé à Paris en 1949. Le mouvement sera rebaptisé en 1966: Mouvement contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie (M.R.A.X.). C’est également en 1966 que meurt son mari. Communiste convaincue, elle a cependant toujours refusé d’approuver des positions antisionistes après 1947 (Wikipédia).

Espace sportif, rempart aux moines, Pierre Blondel, architecte créateur, chargé de rénovation

rue de la clé… Ancien bâtiment industriel, comme l’indique l’inscription «DRUKKERIJ / IMPRIMERIE» au rez-de-chaussée. Du début du XXe siècle, édifice de deux niveaux et trois travées sous bâtière de tuiles interrompue par une ample verrière. Façade cimentée et rythmée par des pilastres à refends encadrant des baies échancrées au rez-de-chaussée, dont la porte à deux battants, rectangulaires à l’étage limité par un larmier. À ce niveau, allèges ornées de panneaux en creux répondant à ceux de l’entablement. (INVENTAIRE)

Exposition ? Nom de la galerie ? Nathalie Auzépy, dans un ancien garage.

Les Compagnons du Devoir sont arrivés en Belgique au début des années 1980. Durant les premières années, une petite équipe vivait dans une maison sur la commune d’Alsemberg. Séduit par le dynamisme des entreprises de la région bruxelloise et par la joie de vivre belge, les Compagnons du Devoir envisagent alors d’ouvrir une maison de Compagnons de 50 places sur la région bruxelloise.
C’est chose faite en 1993 avec l’inauguration de la maison de Bruxelles située rue T’Kint.
Cette même année, pour fêter l’ouverture de cette belle maison et soutenir le développement des Compagnons du Devoir en Belgique, les Assises l’assemblée générale de notre association, ont eu lieu à Bruxelles. Durant les années 2000, le dynamisme croissant des Compagnons du Devoir leur a permis d’ouvrir, avec leurs partenaires, leurs propres sections de formation en menuiserie et en charpente, permettant aux jeunes Belges de pouvoir suivre une formation de qualité, en apprentissage et en alternance. Depuis, nous formons chaque année plus de 60 apprentis, à Bruxelles et en Wallonie.

Aujourd’hui les Compagnons du Devoir en Belgique, c’est :
– une présence dans une grande partie de la Wallonie (Liège, Etalle, Mettet)
– l’ouverture de nos propres sections de formation en Belgique sur les métiers du bois : charpentier et menuisier
– 72 Compagnons installés dans toute la Belgique.
– plus de 3000 jeunes venus du monde entier qui ont eu l’occasion de découvrir et de travailler en Belgique grâce à nos maisons.
– plus de 550 Belges qui ont appris un métier avec les Compagnons du Devoir.” (Les Compagnons du Devoir)

Hôtel de maître à corps simple d’inspiration néoclassique dessiné par l’architecte F. Duprez en 1863. 

Trois niveaux et quatre travées sous bâtière. Façade enduite et peinte employant abondamment la pierre bleue pour le rez-de-chaussée à bossages, les encadrements et les cordons. Élévation fortement compartimentée et divisée en registres, animée sur les trumeaux et les allèges par des panneaux en creux ou en relief avec disques. Bel étage accentué par une balustrade continue et, dans les travées axiales, par un balcon et des frontons courbes sur consoles. Baies surbaissées à encadrement mouluré; porte cochère de la travée gauche et fenêtres du rez-de-chaussée timbrées d’une clé allongée; entablements aux étages. Menuiseries d’origine. Restauré en 1991-1993 par les «Compagnons du Devoir». (inventaire)

Rue de la Cigogne

Tour à plomb, bientôt centre culturel

Ecole Dominique Pire et cheminée d’une ancienne brasserie, dans un quartier devenu touristique

Bâtiment sur plans de l’architectye MALFAIT. Ancienne sous-station d’électricité édifiée sur les plans de l’architecte communal F. Malfait à partir de 1927, terminée en 1930, actuellement annexe de l’Institut des Arts et Métiers, isolée et ceinturée par la rue de la Poudrière. À l’emplacement de l’écluse située sur la Petite-Senne, construite en 1835-1836 en style néoclassique. Architecture fonctionnelle en briques, de tradition classique. Sur socle calcaire ajouré d’ouvertures triples, pavillon rectangulaire de trois travées vers le boulevard, quatre latéralement. Façades ouvertes de larges baies cintrées, à encadrement à retraits successifs sur appui saillant et vitrages à croisées métalliques. Vers le boulevard, dans la travée en ressaut, porte à encadrement calcaire monumental, à linteau droit sous larmier, couronné d’une haute imposte cintrée semblable aux fenêtres. Entablement de briques décoratives surmonté d’un larmier et d’un parapet bordant la toiture-terrasse” (INVENTAIRE)

Maison de maître, en style néoclassique, de trois niveaux et quatre travées sous bâtière, du deuxième quart du XIXe siècle. Façade enduite et peinte, sur socle ajouré pour les caves. Fenêtres rectangulaires à appui saillant; au rez-de-chaussée gauche, entrée carrossable à encadrement rectangulaire sous larmier. Bandeau d’attique à trous de boulin sous corniche surmontée de deux lucarnes.

Il y a des logements cossus, des entreprises florissantes…

Surprenant !

Vers Molenbeek, MIMA, au delà du Canal

La Poudrière Emmaüs et la foire du midi

Arbre en ville, école Dominique Pire

Rue des Six Jetons Galerie Nathalie Auzépy

Maison de maître

Restaurant indonésien proche de la Bourse

C’est un théâtre. “De la place Sainte-Catherine à la rue du Grand-Hospice, l’artère constitue le front est de l’ancien bassin des Marchands creusé en 1560-1561, dont le front opposé est bordé par le quai aux Briques (voir à cette adresse pour l’histoire des bassins et des quais). L’alignement des façades actuelles, appropriées en style néoclassique au XIXe siècle, masque des noyaux de maisons traditionnelles du XVIIe siècle révélés par des ancres, certains ont conservé leur gabarit ramassé sous une toiture abrupte. Quelques beaux encadrements de portail en pierre bleue témoignent de différents styles des XVII et XVIIIe siècles. Quelques spacieux édifices du XIXe siècle côtoient deux immeubles à appartements datant de l’entre-deux-guerres, dont les nos 29-31.” (inventaire, “quai du bois à brûler”) 

Fontaine ANSPACH… et quai aux briques 90, Au chien marin. “Monument à la mémoire du bourgmestre Jules Victor Anspach (1829-1879), promoteur des travaux de couvrement de la Senne et actif défenseur des plans d’embellissement de la capitale. D’abord édifiée en 1897 au centre de la place De Brouckère où elle subsista jusqu’en 1973, fontaine-obélisque en style éclectique, sur les plans de l’architecte E. Janlet en 1894, considérée en son temps comme le monument le plus beau et le plus grandiose de la ville. Obélisque de 20 m de haut, en granit rose, terminée par un motif crénelé dominé par une statue de saint Michel en bronze par le sculpteur P. Braecke, qui signe aussi les masques cracheurs du pourtour de la vasque. Socle en pierre bleue et obélisque décorés de l’allégorie en marbre du couvrement de la Senne et d’un portrait d’Anspach en médaillon, par P. De Vigne, d’allégories en bronze de la Magistrature Communale et de la Ville de Bruxelles par J. Dillens, des chimères de bronze par G. De Vreese, des motifs décoratifs comportant les écussons aux armes des anciens serments bruxellois par G. Houtstont. Au socle, inscriptions rappelant le nom des artistes et les circonstances ayant présidé à l’édification du monument.” (inventaire)

Monument du Pigeon Soldat… Vers la plaine de jeu, quai à la houille. Quai aux barques…

Monument du Pigeon Soldat… ” Monument au Pigeon-Soldat, d’après les plans de l’architecte G. Hano, inauguré le 08.03.1931. 

Due au sculpteur Victor Voets (signature au socle), statue féminine en bronze symbolisant la Patrie reconnaissante, brandissant un pigeon et tenant une palme, sur piédestal portant l’inscription bilingue «AU PIGEON / SOLDAT /…». Flanquant de part et d’autre la base à gradins, muret à trois pans en petit granit gravé à gauche : «AUX COLOMBOPHILES BELGES / MORTS POUR LA PATRIE». Terminés en amortissements décorés d’un casque militaire associé à deux pigeons aux ailes déployées, retours d’angle portant respectivement «1914», «1918», les noms des artistes et « STE GRANITIERE DU NORD / ECAUSSINNES».
Fonderie Verbeyst.

Sources

Archives
AVB/TP 369.41 (1931).” (inventaire) 

La tour noire, la nouvelle administration communale, l’église Sainte Catherine, RugbyMan n°2… ” Bronks Theater voor Jong Publiek “

Quai aux barques, 7, centre PMS 3… “Ancienne « Maison de Secours » édifiée pour le «Conseil Général d’Hospices et de Secours» (aujourd’hui C.P.A.S.) sur les plans de l’architecte E. Hendrickx datés de 1875 et réalisés de 1876 à 1879. 

Fondé pour les besoins des «Comités de Charité» distribuant pain, charbon et vêtements aux nécessiteux, le complexe de style éclectique, complété d’un dispensaire, comprenait un bâtiment principal vers le quai, une entrée de service et l’habitation du concierge vers la rue Saint-André, n° 1 et un entrepôt vers la rue d’Ophem, n° 45.

Bâtiment principal de trois niveaux et cinq travées complétées d’une demi en retrait à gauche, organisées symétriquement. Sur socle en pierre bleue, rez-de-chaussée en pierre blanche appareillée en refends, ouvert de trois portes précédées chacune d’un escalier. Encadrements échancrés, dans lesquels s’inscrivent, aux travées extrêmes, les chambranles chanfreinés à linteau droit sur impostes. Aux étages, utilisation alternative de la brique — éléments verticaux entre autres trumeaux — et de la pierre blanche : éléments horizontaux entre autres larmiers, bandeaux d’appuis, allèges en retrait, linteaux. Ancres caractéristiques interrompant les larmiers. Au bel étage, ouvertures à linteau bombé à clé, souligné d’une moulure. Au deuxième étage renforcé par un chaînage harpé en pierre, fenêtres à linteau droit festonné, sur impostes, rappelant les portes des travées externes. À ce niveau, pilastres en pierre adossés aux trumeaux, à chapiteaux travaillés soutenant, 

comme les consoles voisines, la corniche profilée. Entre pignons à gradins, bâtière éclairée par une lucarne à fronton triangulaire ponctué d’une sphère, à linteau droit festonné entre pilastres.

Vers la rue Saint-André, n° 1, entrée de service et habitation du concierge. Façade de deux niveaux et deux travées sous bâtière, reprenant les caractéristiques du bâtiment principal. Portail et fenêtre à encadrement échancré au rez-de-chaussée en pierre blanche, baies grillagées à linteau droit sur consoles à l’étage. Vers la rue d’Ophem, n° 45, entrepôt de deux niveaux sur socle en pierre bleue chanfreiné. Façade en pierre irrégulièrement appareillée, rayée de bandeaux parallèles en briques. Au rez-de-chaussée, large entrée carrossable sous arc de briques, comme aux baies grillagées de ce niveau. Sous pignon axial à l’étage, une seule fenêtre, à linteau droit sur impostes en pierre. Bâtière soutenue par une charpente-Polonceau.” (inventaire)

Sources

Archives

AVB/TP 7973 (1873-1879).

Périodiques
L’Émulation, 1879, pl. 21-23.

Rue Saint André 2, maison des enfants 

Non loin de la Grand Place….

Rue de la Violette

Rue de Flandre, Rue du Cheval Marin

Hôtel de maître néoclassique du dernier quart du XVIIIe siècle. Trois niveaux et six travées. Porte cochère cintrée — celle de droite murée — timbrée d’une clé plate, sous une corniche. ; étages creusés d’une niche plate rectangulaire abritant des encadrements moulurés, avec clé à rosette et panneau d’allège à disque et consoles ouvragées au deuxième étage. Démoli en 1991, mis à part la façade pour la construction d’un hôtel sur les plans de l’architecte M.P. Leunen. À cette occasion fut découvert un fragment de la première enceinte.

“Hôtel de maître d’esprit néo-classique du premier ou deuxième quart du XIXe siècle. Trois niveaux et quatre travées sous bâtière. Noyau ancien révélé par les ancres en façade arrière. Façade lisse enduite et peinte sur soubassement à faux appareil et jours de cave. Dans la travée droite, en ressaut : porte cochère dans un encadrement de pierre bleue sous corniche à mutules. Fenêtres rectangulaires sur appui saillant, presque carrées au dernier étage, plus bas. Entablement «classique» à corniche sur mutules. Contre la façade arrière, annexe peu profonde, du début du XXe siècle, dont la cage d’escalier est éclairée par un monumental vitrail Art Nouveau.” (Inventaire) 

 

Le Dolle Mol a réouvert ses portes pour poursuivre l’aventure.
Un projet un peu fou, cinq complices qui décident de faire revivre ce lieu mythique de la vie artistique et irrévérencieuse de Bruxelles, dans l’Ilot sacré, à deux pas de la Grand Place.
Un projet artistique et festoyant, une programmation culturelle ambitieuse avec des expos, des conférences, un ciné-club, des concerts… tout ça, avec les artistes bruxellois issus de notre multiculturalisme avec toutes ses nationalités, genres, opinions, différences … notre «Babbel-eir »
Régulièrement un nouveau projet sera proposé. Sur base de ce projet, un cinéclub, une conférence, un concert seront déclinés pour offrir une vue transversale du thème abordé.
Café culturel, le Dolle Mol se veut un lieu d’échange et de découverte. Le bar est convivial et propose une carte avec les produits de micro brasseries bruxelloises et de ses environs avec, bien évidemment aussi quelques classiques de notre gastronomie brassicole.

Jadis seule l’auberge Spinnekopke attirait mon attention, je ne me souvenais pas des marches.

À l’angle de la rue des Chartreux, nos 46-48, Saint Christophe, imposant immeuble de commerce et de rapport de style éclectique teinté de néo-baroque et de néoclassicisme, dessiné par l’architecte E. Claes en 1875. Cinq niveaux plus entresol; cinq travées à gauche et douze à droite reliées par une travée biaise; bâtière. Façade en pierre blanche, combinée à la brique aux trois derniers niveaux. Haut rez-de-chaussée à bossages, pointes de diamant et lourdes clés, souligné par une corniche. Deuxième et troisième étages compris entre un balcon continu à garde-corps en fonte et un entablement «classique» et liés par des pilastres corinthiens cannelés et des allèges à guirlande. Premier et quatrième étages sobres traités l’un comme un entresol, l’autre en attique avec corniche sur consoles. Dans la travée biaise : entrée du magasin encadrée et surmontée par une frise au nom de la maison, un fronton courbe brisé et une niche rectangulaire à guirlande abritant une statue de saint Christophe; dernier étage enrichi d’une clé, de volutes et d’un fronton courbe à coquille. Magasins largement vitrés avec châssis d’origine; entrées particulières surmontées d’un cartouche, entre autres aux initiales PD du maître d’œuvre P. Desmet. Fenêtres rectangulaires à encadrement mouluré; barres d’appui en fonte à l’entresol et au premier étage. Rénovation sur les plans de l’architecte Pierre Blondel, achevée en 1993.

La Maison des Crêpes, Rue du Midi

Tervuren, résidence royale

” Le roi des Belges, Léopold II, vint à Paris pour visiter l’Exposition de 1900 et fut ébloui par le Petit Palais. Il se fit présenter Charles Girault et lui demanda de construire à Bruxelles la réplique exacte du Petit Palais de Paris. Girault fit valoir qu’il ne pouvait en tant qu’artiste faire une copie conforme de ses œuvres mais les deux hommes se plurent : le Roi avait beaucoup de projets, et Charles Girault devint son architecte.

Il réalisa à Bruxelles des travaux considérables : l’agrandissement du château de Laeken, l’amélioration de la villa Van der Borght, le Musée royal de l’Afrique centrale à Tervuren (1902-1910) et la transformation des  Arcades du Cinquantenaire (réalisées en 1880 par Gédéon Bordiau) à l’occasion du  75e anniversaire de l’indépendance de la Belgique.

À une altitude de 70 à 90 mètres, la Warande de Tervuren présente beaucoup d’attraits comme la maison espagnole, dûment reconstruite.

Charles de Lorraine est mort à Tervuren, son château a brûlé.

Ensuite, le Prince d’Orange a profité des lieux (mais son palais est détruit).

Photo : Chantal Houdé

On pense à Léopold II qui a recruté un architecte parisien inspiré par “Louis XVI”, en fait l’Autriche !

La nature y est sauvegardée, la Voer y prend sa source, les étangs sont fort sains.

(À Ostende, station balnéaire de la côte belge très appréciée par le roi, Charles Girault construisit, de 1902 à 1906, les galeries royales d’Ostende, qui permettaient au souverain et à ses hôtes de se rendre à l’hippodrome Wellington sans être incommodés par la pluie ou le vent. ” (Wikipédia)

Hoefijzer, Caserne Panquin

Je lisais un guide du début du 20e siècle sur Tervueren, préconisant de ne pas y aller en été par crainte de la poussière. A l’époque, Tervuren était une école de peinture…

Sint Hubertus, dichtbij Hoefijzer

Charles de Lorraine est mort à Tervuren…

Ancienne maison espagnole à Tervuren.

Tervuren, Grote Vaartvijver

Lattepaartdreef

Tervuren, comme il y a 100 ans. Le guide de 1914, édité il y a cent ans, est l’oeuvre critique du peintre René Stevens et de Louis Van Der Swaelmen, architecte paysagiste. Il serait instructif de comparer leur analyse avec une description actuelle du terrain.

Ernst Gülcher, le carcan blanc, photo, 22 janvier 2024.

@jplegrandbxl

Hôte Gallery , vitrine et mezzanine.

Eric Schmickrath et Loransse Doe vous invitent dans “nos Chimères”, exposées dans la vitrine et sur la mezzanine de la Hôte Gallery, rue haute, 203, aux côtés des autres artistes représentés par la galerie bruxelloise en juillet et août. Une belle collaboration s’est invitée dans l’installation avec 

Zvonock Light Knight – vidéo

Hèhm Line – son et voix

Jeanne Wemelsky – photos

Installation visible du 30 juin au 27 août

Photos : Eric Schmickrath

Nathalie Pirotte

Born in RDC in 1965

Master in painting and 3d researches, ENSAV La Cambre , Brussels (B), 1989

Parsons design NYC USA (1984)

Solo shows:

2023           “Montré caché”, Eupen Alter Schlachthof cultur zentrum (B)

2020           Husk gallery, “Pretty Chimeras”, Espace Rivoli, Brussels (B)

2014           Die kunstgalerie, Koeln (D)

2012           Melting art Gallery, Lille (F)

2011           Die kunstgalerie, Koeln (D)

                   La galerie Libertine, Brussels (B)

2010           Die kunstgalerie , Koeln (D)

2007           Frank Gerlitzki, Espace Apart, “Peaux et fourrures”, Luxembourg (GDL)

2005           Iselp, Brussels (B)

2001           Espace blanche, Brussels (B)

1999           Dada cave, Théâtre d’Esch-sur-Alzette (GDL)

1996           Galerie Dominique Lang, Dudelange (GDL)

                   UCL, Strassen (GDL)

1993           Galerie Pascal Retelet, Charleroi (B)

1992           Galerie Pascal Retelet, Charleroi (B)

1991, 94 et 95   Galerie Caractéres, Brussels (B)

1990           Galerie Détour, Jambes (B)

                   Musée d’Ixelles, Brussels (B)

Collective shows 

2023           Hôtegallery new concept

Frédéric Vangeebergen

Parcours Artistique

Naissance à Mouscron le 6 juillet  1961 

1977 à 1982 : formation de sculpture céramique à l’Académie des Beaux -Arts de Courtrai, dans la classe de Joris Van Der Mijnsbrugge 

1980 : Bruxelles 11ème Concours National « Trait Couleur Volume » organisé par le crédit communal. 1er prix de sculpture.

Expositions Passage 44 Bruxelles – musée des Beaux Arts d’Ostende, d’Arlon et de Charleroi. 

1981 : Concours International d’Arts Plastiques de Mouscron: prix de la Communauté Française de Belgique – Médaille d’argent (sculptures) 

1982 : Finalité d’études artistiques (section sculpture céramique), médaille d’or à l’Académie des Beaux-Arts de Courtrai. 

1982 : Expo à l’académie des Beaux-Arts de St Nicolas. (sculptures) 

1995 : Expo de faïences au Musée Notre Dame à la Rose de Lessines. 

1996 : Expo de faïences à Douai France 

1997 : Expo « Terre » à Mouscron (faïences et sculptures) 

2001 : Expo des Anciens élèves de l’Académie des Beaux-Arts de Courtrai. (Faïences) 

2004 : Espace culturel de la Pommerage – Genval (Peintures) 

2005 : Centre culturel de Mouscron. 1er prix Remy Cogghe (Peintures) 

2007 : Trois Talents pour une Expo – groupe Résonance (Peintures) Hommage à Joris Van Der Mijnsbrugge. 

2007 : Prix artistique de la ville d’Antoing. 1er prix de peinture. 

2008 : Expo La maison Fraeyman du centre culturel de Mouscron 67 square Marie Louise 1000 Bruxelles du 29 avril au 23 mai 2008 

2008 : Musée des Beaux Arts de Mouscron (ancienne piscine) du 6 septembre au 5 octobre 2008

2010 Banque BNP PARIBAS FORTIS Courtrai    octobre  2010

2011 Chateau d’Estaimbourg  Tournai                  juin 2011

2011 Xavier Ronse Gallery  Mouscron          octobre 2011 

2012     préselection  canvas collectie     RTBF      Mons    ( voir le site: canvas la collection )

Texte de Olivier Clynekemaille pour le Musée des Beaux-Arts de Mouscron (09.2008)   

Céramiste à la base, Frédéric Vangeebergen (Mouscron, 1961) a étudié la sculpture à l’Académie des Beaux-arts de Courtrai sous la houlette de Joris van der Mijnsbrugge, un des meilleurs élèves de Pierre Caille. Acquis à un monde traduit tout en formes géométriques, Frédéric Vangeebergen a très vite cherché à restituer ses ailleurs en trois dimensions sur des toiles et des feuilles de dessin. S’il est issu d’une famille d’artistes (son père, Marcel Vangeebergen, était céramiste d’art, sa mère, Yvonne Guermonprez, est une peintre-pastelliste de renom et son frère Sébastien Vangeebergen, est violoniste professionnel), Frédéric Vangeebergen a hérité des qualités de chacun de ses membres pour, avec ses propres influences esthétiques, créer des ailleurs des plus virtuoses. La musicalité de ses perspectives en cascades évoque tout à la fois les lignes pures et novatrices de Frank Lloyd Wright l’historicisme contemporain de Louis I.Kahn et les univers oniriques des surréal-symbolistes. Sa palette sourde, bien que se gorgeant depuis peu de déliquescences lyriques, réfère à cette période fondamentale du cubisme qu’est sa phase analytique, lorsque Georges Braque et Pablo Picasso cherchaient à refaire le monde en y incluant toutes ses composantes, des acquis théoriques de la Renaissance aux héritages des arts premiers, en passant par la science des glacis si chère aux tenants du classicisme.

Mais l’art de Frédéric Vangeebergen procède encore d’une mise en scène spatiotemporelle digne des plus envoûtantes productions cinématographiques angloaméricaines des années 1950, quand ses fusains et pinceaux jouent de découpes scéniques savantes, affichant à la fois dynamisme et figurants figés dans leur pose. La toile devient alors story-board, surtout depuis que Frédéric Vangeebergen y instille des vignettes, comme s’il anticipait la suite des événements et qu’il voulait partager cette découverte avec le regardeur en lui proposant, en quelque sorte, un tableau dans la toile… En outre, dans ces dernières créations, Frédéric Vangeebergen, tout en restant fidèle au glacis, aux perspectives savantes et à une science du dessin poussée à l’extrême (parfois même proche de l’hyperréalisme), travaille avec une toile de lin à la texture plus brute : les ”accidents” de tissage y tutoient un gesso aux aspérités issues de cristaux de sable pour un rendu proche d’une photographie agrandie à l’extrême et dont le grain des sels d’argent multiplie les aguicher pour l’oeil. On l’aura compris, l’art de Frédéric Vangeebergen est bien de son temps : hériter des cube-futuristes, il procède aussi de l’installation (ce terme étant compris dons son sens culturaliste) tout comme d’une étude approfondie du mouvement et de la psychologie et de l’espace et du figurant un peu comme si Freud rencontrait tous les tenants de l’art moderne et transcrivait ses rencontres sur une seule toile…

Vangeebergen, une peinture du fantastique

Texte de Michel Voiturier

” Voici une invitation à rentrer dans nos univers oniriques et notre quête inlassable et obsessionnelle faite de multiples interprétations, de la plus enfouie, à la plus collective jusqu’à la plus solitaire. “

Girafe… La galerie la Girafe, 14, rue Notre Seigneur à 1000 Bruxelles dans le quartier des Marolles, a été créée par Stéfania Unwin Nowak en 1989… EXPO “Regard”, travaux à 6 yeux avec Eric Schmickrath (collages), David Duré (dessins au bic) et moi-même (photographie argentique).

Jean Pierre Bers national a travaillé avec la Galerie Hutse des années 80 jusqu’au décès de Louis Hutse le directeur de la Galerie et Président des Associations des Galeries Bruxelloise.

Bers a travaillé également avec la Galerie Dewart qui défendait des Artistes, Robert Combas, Ben, Di Rosa,, Martin Bradley, Guillaume Corneille et les autres. Nous citons également sa collaboration avec la Galerie, Serge Goldenberg, spécialiste de Salvador Dali. Serge a travaillé pendant 30 avec Salvador Dali.

C’est Marc Metdeppennigen du soir qui a écrit le premier article sur l’arrivé de Bers National à l’arène Artistique Belges.

Cependant, Le travail de Bers était soutenu et défendu par des critiques d’arts Anita Nardon et Gérald Bertot alias Stéphane Rey et alias Thomas Owen, selon qu’il était critique d’art pour “La Libre Belgique” et à “L’Echo ».

“Nous brossons cette description de Bers, en mémoire de tous ces gens, spécialistes de l’art belge qui grâce à leurs écrits, nous avons la possibilité de comprendre la chronologie de l’art Belge du passé à nos jours. Une description à titre posthume peut-être, mais respectueuse et importante pour l’histoire de l’art. Nos sincères remerciements à Anita Nardon.”

Provenance ARTcaf Bruxelles

+ Évènement de Michel Leger

Galerie La Girafe 14 Rue Notre Seigneur. 1000 Bruxelles tel 0494 78 31 21

Séance polaroid

avec la Girafe qui héberge nos travaux

par Georges van Georges

Illustrateur, graphiste, à David Duré illustration

A étudié à St Luc Bruxelles

Habite à Bruxelles

De Enghien

et derrière Loransse Doe les oeuvres de Eric Schmickrath , un bel été s’annonce…

Telles des chimères, les créatures imaginaires d’ @schmickratheric et moi-même sont composées d’ADN artistiques distincts.

Voici une invitation à rentrer dans nos univers oniriques et notre quête inlassable et obsessionnelle faite de multiples interprétations, de la plus enfouie, à la plus collective jusqu’à la plus solitaire.

Chimères

Expo/installation

Du 30 juin au 27 août 2023

Vernissage le 30 juin de 18 à 21h.

Les vacances de printemps commencent, nous sommes ouverts ce dimanche ainsi que le dimanche 14 mai avec la conférence de Einar Kleve, le 21 mai opening de l’ installation de Patrick Guaffi. Nous reprendrons par la suite les nouveaux horaires: jeudi/ vendredi/ dimanche. Le 4 juin opening Javier Camara s. Seco ainsi que la prochaine saison estivale orchestrée par Loransse Doe et Eric Schmickrath.

Présentation de deux livres, lecture, déclamation de certains poèmes issus de “Croquis du monde mutant” paru en 2019, dédicace des livres à acheter sur place.

Einar Kleve, Philip Alka, John Bulteel à #hôtegallery

Dimanche 14 mai / Exposé-Performance de Einar Kleve, écrivain dans un monde mutant dès 17h00 / de 16h00 à 19h00.

“Je définirais mon projet littéraire comme une volonté, en évolution constante, de m’exprimer le plus honnêtement possible et sans le moins d’autocensure possible, dans une œuvre singulière qui emprunte tour à tour à plusieurs genres (essai, poésie, roman,…), parfois au sein d’un même livre.

D’une manière générale, j’essaie toujours de saisir avec une approche mi-féroce mi-comique notre monde contemporain, en utilisant comme alibi une fiction dans laquelle j’insère des éléments (articles de presse, publicités, émissions de télé, citations de sociologues, de philosophes, d’écrivains, etc.) pour appuyer mon propos, qui peut parfois prendre l’aspect d’un pastiche de l’un ou l’autre niveau de narration.”

Einar Kleve naît à Bruxelles le 16 novembre 1976 d’une mère iranienne et d’un père norvégien, tous deux violonistes professionnels dans un orchestre symphonique.

Né norvégien par son père, il acquiert la nationalité belge dès l’âge de dix-huit ans.

Il baigne très vite dans un climat artistique et musical riche et varié. En outre, ses parents lui donnent le goût de la lecture, et l’école lui enseigne le minimum d’esprit critique, qu’il développera allègrement plus tard.

Séjourne en Norvège avec ses parents et sa sœur pendant l’année scolaire 1986-1987.

Il étudie la musique à l’académie de Saint-Gilles à Bruxelles et commence la batterie en 1994, à l’âge de dix-sept ans, participant à des stages de jazz où il perfectionne son jeu, mais c’est le rock’n’roll qui prend possession de son corps et de son âme, sans oublier plus tard les multiples concertos pour piano (Rachmaninov et Camille Saint-Saëns principalement) qui transporteront notre héros aux cimes du firmament étoilé cosmique.

Vers l’âge de vingt ans il commence à écrire de manière plus libre, afin de dégager des potentialités qui ne demandent qu’à s’exprimer et que ses études de sciences politiques un peu trop hum… théoriques semblent tour à tour aiguiser ou, au contraire, freiner.

Il part en Italie, à Turin, en 1998 (dans le cadre de l’échange universitaire Erasmus-Socrates) et à Londres en 1999. Après ses études à l’Université dite libre de Bruxelles au terme desquelles il obtient la licence en 2002, il se consacre davantage à la littérature et à la musique – il a joué de la batterie dans plusieurs groupes – et à la découverte du pays d’origine de sa mère, l’Iran, en 1997, 2002 et 2003, ce qui donnera matière à son premier livre, “Le jeu des relations humaines“, écrit en 2004 mais publié deux ans plus tard.

Voyage au Québec en 2004 et au Sénégal en 2007, sans compter de fréquents séjours un peu partout en Europe.

Diplômé de l’Alliance Française, professeur de français langue étrangère, il publie son premier livre, “Le jeu des relations humaines” aux éditions Chloé des Lys en septembre 2006.

Dans ce premier roman, le lecteur suit le parcours du héros, Arman, dans la civilisation qui est la sienne. Arman est un jeune homme qui aspire, on le comprend rapidement, à écrire.

Le lecteur le verra également voyager de Bruxelles en Orient – notamment dans un Régime d’occupation fort troublant et qui ne dit pas son nom – en passant par la Méditerranée ; notre héros sera soumis à de multiples aventures et questionnements desquels amours, intellect, monde du travail, thérapies et bien d’autres surprises grinçantes ne seront pas absents.

En juin 2007, Einar Kleve termine “Le Fiel et le Miel“, court livre de poésie non publié à ce jour, que l’auteur mettra à jour en 2022 avec en première partie un recueil intitulé “Les Lunettes Cosmiques“, non encore édité.

En 2009, il met un point final à un roman, “Garcisse“, publié à nouveau par Chloé des Lys en septembre 2011 :

Jeu de mots entre « garce » et « narcisse ». C’est l’histoire d’une jeune femme d’origine flamande, Liesbeth, qui se dénude devant une webcam, et de son frère cadet, Herman, qui étudie le journalisme et s’exerce dans le mannequinat pour arrondir ses fins de mois. Il est également très féru de musique rock et joue comme claviériste dans un groupe. Nos deux jeunes gens sont pris au piège d’une modernité criarde un peu bébête mais subtilement angoissante. Ils se retrouvent à critiquer allègrement – et dans la solitude – le monde dans lequel ils sont plongés.

Einar Kleve continue d’écrire inlassablement dans ses carnets. En 2012, il est engagé comme assistant administratif dans une administration communale bruxelloise jusque fin 2013.

En 2017, il achève “Croquis du monde mutant“, un court recueil de poésie publié par l’éditeur Prem’Edit en mars 2019.

Depuis l’été 2018, après deux ans de formation, il exerce le métier d’aide-soignant à domicile.

En septembre 2022 paraît chez Prem’Edit son livre qu’il estime le plus abouti à ce jour, “La Grande Farandole”, un roman dont il faudra définir le genre, car il est à la croisée de plusieurs humeurs… :

Roman incisif pétri de farce et de satire, “La Grande Farandole” se veut un pied de nez tragicomique à son époque en mettant en scène deux personnages trentenaires dans les années 2010, Arman et Claire. Elle travaille dans une pharmacie, lui est bénévole dans une maison d’édition universitaire. Chacun comble sa solitude comme il le peut… jusqu’à l’explosion finale comiquement science-fictionesque.

« Tout écrivain est d’abord et essentiellement un traducteur – le déchiffreur d’une parole étrangère à lui-même et opaque à la quotidienne clarté où se meuvent ses pensées les plus avouables […]
C’est un désir, et peut-être le désir par-delà tout désir, que l’écriture, libérée de son poids de faute radicale, soit, une fois au moins, chez un homme, dans le visage duquel je me plongerai comme dans un miroir, une composante essentielle de la sainteté. Une écriture exorcisée, dégagée de ses attaches premières avec le péché, une écriture innocente, vide des conflits de l’existence individuelle, nettoyée de toutes les enflures vaniteuses du moi, une écriture, enfin, qui serait sans histoire, sans intention et qui aurait la mythique simplicité de l’enfance ! »

Claude Louis-Combet
L’enfance du verbe, éd. Flammarion, coll. essais-textes,
1976, pages 12-14.

Dimanche 21 mai / Opening Patrick Guaffi de 16h00 à 19h00 / artiste à l’honneur au mois de mai / L’Installation sera visible un an.

Dimanche 4 juin / Opening Javier Camara S. Seco pour sa première exposition à Bruxelles et qui sera notre artiste à l’honneur tout le mois de juin.

Christophe Demaître studied plastic art first in Kortrijk, then in Gent at Rik Vermeersch and Michaël Borremans’ studios. In the early 90’s, his work is oriented towards photography research, and he travels a lot through Europe and Asia.

In 1997, he settles in Italy for six years where he paints while developing several academic technics. There he starts to be renowned and exhibits in prestigious institutions. Christophe Demaître travels to Barcelona a few times, where he is inspired by the “Arte Povera” movement. After his travels, he decides to settle in Brussels and continues the work on photography he left aside years beforehand.

In 2006, Christophe Demaître is invited by Island 6 Arts Center in Shanghai where he develops his work using multimedia technologies. Fascinated by the ultra-dynamic city, the artist decides to settle a second studio in Shanghai where he spends half his time.

To date, his work is renowned and is part of various public and private collections, including Power Station of Art and Deutsche Bank.

Ifa Gallery

” Le travail de Philip Alka nous installe dans cette perplexité que suscite l’écart entre le visible et l’apparaître. Cette faille, il l’accueille et la nourrit en sélectionnant des objets, au hasard de ses rencontres et de ses déambulations. Errance des yeux. Derrière leurs fonctions, il y a la patine des temps qui passent et surtout des formes, des textures et des couleurs que nous ne voyons plus. Philip Alka les assemble, les associe et de ses montages, de ses appariements naissent des histoires faites avec des bouts de ficelle. Il utilise des matériaux hétéroclites et en nombre limité afin d’arriver à un résultat qui est aussi brillant qu’imprévu. En effet, l’une de ses spécificités réside dans sa capacité à rebondir, à prendre des chemins de traverse, à improviser et ruser pour vaincre les obstacles et les difficultés. Philip Alka semble être à l’affut de messages qu’il développe et transforme tout en gardant une trace de leurs histoires passées. Son processus artistique résulte d’un compromis entre la structure et les contraintes de l’objet utilisé et une liberté inattendue et incertaine. Sébastien Marandon-Historien d’Art- Sorbonne Paris https://philipalka.blog/ Etudes supérieures artistiques St Luc Bruxelles / Graphisme Sérigraphie Sculpture Le 75 Bruxelles Collaboration Graphique & Animation :studio Picha / studio Vandersteen / RTB / RTL Ensemblier/Accessoiriste/Décorateur Longs métrages / Info Graphiste / Informatique Musicale / Assortment of Objects 2011-2019 Résident @ Automates galerie “

L’artiste John Bulteel. Une amitié sans ride, depuis les années 80 à la Galerie Hutse. Félicitations cher ami artiste. Jean-Pierre Bers, dit Grandsinge

Notre artiste à l honneur jusqu’au 2 juillet , Javier Camara S. Seco

Lou Le Cabellec,

Citations favorites

N’être que lumière et poussière

A étudié à Ensad

Habite à Paris

De Nice

+33 6 03 12 39 35

HUSK RIVOLI , jusqu’au 8 juillet. Dans un quartier magnifique (XL Bascule, chaussée de Waterloo), il y a une belle exposition dans les galeries Rivoli du jeudi au samedi, chez Husk. Nathalie Pirotte enseigne aussi.

Nous sommes exceptionnellement fermé ce vendredi, nous préparons la performance de Gilbert Descossy, rendez-vous ce dimanche dès 16h00 pour cet événement et bienvenus dans les heures habituelles ce we… Jay-Jay Johanson ” Empty beds” jusqu’au 31 mars

John Bulteel, Promethée

Pour l’Edition estivale, Hôte gallery sera tenue par nos artistes.

Installation de Loransse Do et Eric schmickrath.

Artistes

Alan Tex / Andrei Platounov / Bers Grandsinge / Violetta Costovici/

Christophe Demaitre / Djizeusss / Eric Schmickrath / Fabien Delvigne /

Frederic Vangeebergen / Javier Camara S. Seco / Lou Le cabellec /

François-Xavier Delmeire / Jacqueline Devreux / Jean-François Decock /

Gilbert Decossy / Jérome Désert / Jeroen Hollander / John Bulteel /

Loransse Doe / Jan Bucquoy / Mark Temlett / Nathalie Pirotte / Fan /

Samuel Coisne / Patrick Guafii / Udo Roosen / Yolanda & H / Philip Alka

Ouverture jeudi, vendredi, dimanche de 11h à 18h

Entrée libre ou sur rendez-vous

0486 45 44 01

contact@hotegallery.com

À propos de Jacqueline Devreux :

« Il ne faut pas comprendre, il faut perdre connaissance. » (Paul Claudel) Oublier tout ce que je sais, pour jouir de ce que je ressens…Le ressenti authentique.

Sérénité, charme , élégance du moment, guitare et voix qui prend de l’altitude….. tellement heureuse ! Concert acoustique à l’occasion de la journée du patrimoine de Schaerbeek à la Maison des Arts de Maison des arts de SchaerbeekAlice Martin … Les plaisirs d’été, 2 août… merci à Jacqueline Devreux , Alexandra Naoumofski et Bernard Dandois d’attirer mon attention.

Jean-François Decock

Les Mercredis Artistiques asbl. et travaille chez Watermael-Boitsfort

A étudié à Académie royale des beaux-arts de Bruxelles

Habite à Watermael-Boitsfort

Jérôme Désert, maKen, 1 an de dessin, 1 an de collaborations, 1 an d’essais, 1ans d’échanges, 1 an sans gomme ! 11 rue Kennis à Schaerbeek.

Ommegang 2023

L’Ommegang est un cortège folklorique bruxellois qui a lieu actuellement deux fois par an, à la fin juin. L’UNESCO l’a inscrit en 2019 (14.COM) sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.

À l’origine, c’était la plus importante procession lustrale de Bruxelles qui se déroulait le dimanche précédant la Pentecôte. Depuis 1930, elle est une reconstitution historique de l’entrée de l’empereur Charles V et son fils Philippe à Bruxelles en 1549.

L’Ommegang a été créé en 1348 en l’honneur de Notre-Dame des Victoires du Sablon, la puissante protectrice de la ville de Bruxelles. Il fut supprimé à la Révolution française. À l’occasion du centenaire de la Belgique en 1930, il a été restauré à l’initiative d’Albert Marinus et de quelques passionnés soutenus par Adolphe Max, bourgmestre de Bruxelles, sous forme de cortège historique rappelant le fastueux Ommegang de 1549 en l’honneur de Charles Quint.

La statue de la Vierge Marie, taillée dans le bois, était d’abord protectrice de la ville d’Anvers en sa cathédrale. Mais on dit que la Vierge, dans un songe, apparut deux fois à une jeune fille du nom de Béatrice Soetkens; elle la somma de saisir la statue et de la transporter vers Bruxelles. Béatrice s’exécuta et fut aidée par un batelier voguant vers la capitale ; c’est ainsi que la statue fut menée merveilleusement jusqu’aux quais de la cité où elle fut accueillie par le duc de Brabant en personne et les arbalétriers qui avaient été prévenus de ce prodige.

Ommegang 2023 de Bruxelles : Programme
– Spectacle le mercredi 28 et le vendredi 30 juin 2023 à 21h sur la Grand Place => Billetterie(ouverture des portes à 20h). 
– Village et marché renaissance de l’Ommegang au Sablon le mercredi 28 et vendredi 30 juin 2023 de 12h à 21h30 et le jeudi 29 et samedi 1er juillet 2023 de 12h à 20h avec de nombreuses animations (combat de chevaliers, joutes, …) et ses produits d’antan confectionnés par des artisans passionnés=> Voir le programme du village… 
– Mercredi et vendredi : Cortège historique au départ du Sablon à 20h50 pour se rendre à la Grand Place, en passant par la Rue Lebeau, Place de la Justice, Rue de l’Hôpital, Place Saint-Jean, Rue Duquesnoy, Rue Infante Isabelle, Rue Marché aux Herbes, Rue de Tabora, Rue du Midi, Rue des Moineaux, Rue de l’Etuve, Rue Charles- Buls. 
– Concours de tir à l’arbalète le 28 et 30 juin 2023 à partir de 19h20 sur le Parvis de l’église Notre-Dame du Sablon. 
– Sans oublier de déguster la bière Ommegang de la brasserie Haacht…

Marchant en cortège, tout le corps social de la cité défilait dans un ordre croissant en se rapprochant de la Vierge des Victoires, d’abord les gens de guerre de la ville de Bruxelles, ensuite les doyens des corporations représentants du commerce et de l’industrie et enfin les Lignages et les magistrats qui précédaient la sainte statue entourée du clergé et d’arbalétriers du grand Serment.

Ainsi en tête du cortège marchaient les escrimeurs vêtus de blanc et de bleu, ensuite les arquebusiers vêtus de blanc, puis les archers vêtus de blanc, noir et rouge, puis les arbalétriers du petit Serment de Saint-Georges vêtus de blanc et de rouge et enfin les arbalétriers du grand Serment vêtus de vert. Ils précédaient une cavalcade composées de jeunes gens choisis dans les plus importantes familles de la bourgeoisie qui évoquaient les anciens ducs de Brabant, chacun avec un porte-bannière, des hommes d’arme et des pages. Ensuite venaient les représentants des corporations et les chefs des Nations dont les doyens étaient vêtus de drap rouge, couleur de la ville de Bruxelles, puis tous les représentants des institutions de la ville et de sa vie culturelle comme les membres des chambres de rhétorique. Après eux commençait le cortège de divertissement, où l’on voyait la Pucelle de Bruxelles, les Géants, les chars, les animaux, les gonfaloniers, les jongleurs, des groupes d’enfants déguisés en diables ou montés sur le cheval Bayard, des cavalcades et autres baladins et groupes festifs évoquant l’histoire et les légendes de la ville et des chars racontant l’histoire merveilleuse de Notre Dame du Sablon. Enfin, venaient les serviteurs de la ville, puis les membres des Lignages et le magistrat, vêtus de la robe rouge écarlate -le fameux écarlate bruxellois  teinté dans le sang de taureau que seuls pouvaient porter le magistrat et les Lignages – qui précédaient immédiatement le groupe sacro-saint composé du clergé entourant la Vierge des Victoires escortée par des arbalétriers.

L’Ommegang était bien ainsi chaque année le moment majeur de la vie sociale bruxelloise et la fête officielle de la Ville, où sous l’égide de la Vierge des Victoires du Sablon, puissante protectrice de la cité, portée triomphalement dans sa barque, tout le corps social urbain défilait dans une procession purificatrice en demandant sa protection et en affichant devant tous son harmonie, sa force et sa richesse, signes de la bienveillance céleste, et où tout le peuple uni restaurait l’alliance qui l’unissait à sa sainte patronne qui le faisait triompher d’année en année des forces du désordre.

À l’occasion du centenaire de la Belgique en 1930, le savant folkloriste Albert Marinus et quelques passionnés d’histoire comme l’abbé François-Henri De Smet, professeur au Lycée Royal, soutenus par Adolphe Max, bourgmestre de Bruxelles, ont joint leurs efforts pour commémorer sous forme de cortège historique cette antique manifestation bruxelloise. Dès la conception du projet, en 1929, Albert Marinus en envisage les retombées économiques : « Une propagande bien faite ne réunirait-elle pas dans les murs de notre bonne ville, Hollandais, Anglais et Américains, friands de ces spectacles évocateurs du passé ? Le commerce n’en retirerait-il pas de larges profits

Actuellement, après avoir longtemps été cantonné à la seule Grand-Place, le parcours de l’Ommegang, voulant renouer avec ses origines, est redevenu une marche folklorique qui commence à la place du Sablon par le tour de l’église et se termine par un spectacle sur la Grand-Place.

On dénombre environ 1 400 figurants, dont plusieurs dizaines de cavaliers, habillés en costume d’époque. Il y a aussi des échasseurs et des géants tels l’archange saint Michelsainte Gudule ou encore le cheval Bayard.

D’après Wikipédia

rue de la porte Rouge, perpendiculaire à la rue Haute, vue de la rue des Minimes . Ce serait la maison atelier de Pierre Breugel l’Ancien. Il y avait un projet de musée. Le réaliser serait tout bénéfice pour le quartier…